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Notes de travail sur le rapprochement des groupes SHF et ASTEE Note de travail du 18 novembre 2002 par J.-L. Bertrand-Krajewski | Objectif Rapprocher les groupes de travail relatifs à l'hydrologie urbaine de la SHF et de l'AGHTM.
Contexte Au niveau international Au niveau international, il existe un groupe de travail commun à l'IWA (dont le représentant français est l'AGHTM) et à l'IAHR (dont le représentant français est la SHF) relatif à l'hydrologie urbaine : il s'agit du JCUD (IWA/IAHR Joint Committee on Urban Drainage). De 1999 à 2002, le JCUD a été présidé par Bernard Chocat (INSA de Lyon, membre du groupe de travail SHF, et aussi du groupe AGHTM). Depuis septembre 2002, il est présidé par Wolfgang Rauch (Université d'Innsbruck, Autriche). Jean-Luc Bertrand-Krajewski (INSA de Lyon, animateur du groupe de travail SHF, et membre du groupe AGHTM) a été élu en septembre 2002 pour 3 ans au JCUD (le JCUD est composé de 12 membres au niveau international, élus pour une période de 3 ans renouvelable une fois).
Le JCUD a lui-même plusieurs sous-groupes de travail thématique (pluie, réseaux, etc.). Pour chacune des associations IWA et IAHR, le JCUD est reconnu comme le groupe de travail unique sur le thème de l'hydrologie urbaine. Cette situation est pour le moment unique pour les deux associations (le JCUD est leur seul groupe de travail commun), et évite les compétitions stériles entre groupes de travail internationaux sur les mêmes thématiques et surtout permet le regroupement des compétences et des efforts. Lors de chaque conférence générale annuelle de l'IWA et de l'IAHR, le JCUD est chargé de la coordination des sessions relatives à l'hydrologie urbaine. Il organise également ses propres conférences (les ICUD International Conference on Urban Drainage, tri-annuelles), et sponsorise celles de ses sous-groupes de travail. Les journaux scientifiques des deux associations (Water Research et Water Science and Technology pour l'IWA, Journal of Hydraulic Research pour l'IAHR) constituent naturellement les lieux privilégiés de publication pour le JCUD.
Au niveau national Le groupe de travail " Hydrologie Urbaine " de la SHF a été crée en 1985. Il a à son actif un certain nombre d'activités (voir note de présentation du groupe SHF), dont plusieurs manifestations organisées en commun avec le groupe Pluvial ou la commission Assainissement de l'AGHTM, qui ont montré qu'il était tout à fait possible de travailler ensemble. Ces manifestations ne sont pas régulières, mais sont généralement organisées en moyenne tous les 3 ans. La dernière manifestation organisée par le groupe de travail SHF a été la conférence " Autosurveillance et mesures en réseau d'assainissement ", à Lyon en décembre 2000. Depuis, le groupe de travail n'a pas été réuni de manière opérationnelle. Sa relance impliquera la mobilisation de nouveaux membres actifs, compte tenu d'un certain nombre de départs pour raisons professionnelles et d'un nécessaire renouvellement et/ou rajeunissement des participants.
Parallèlement, le groupe de travail " Pluvial " de l'AGHTM, actif de 1992 à 1996, a redémarré officiellement en juin 2002 (voir note de présentation du groupe AGHTM). Parmi ses membres les plus actifs, plusieurs sont déjà ou seraient impliqués au niveau du groupe de travail SHF lors de la préparation de conférences.
Or les membres actifs en hydrologie urbaine en France sont en nombre relativement limité. Il ne paraît donc pas pertinent de mobiliser en grande partie les mêmes personnes sous deux étiquettes différentes pour travailler sur des thématiques voisines ou parfois identiques, en multipliant les réunions et les lieux de travail. Au contraire, le regroupement des compétences et des énergies permettrait une meilleure efficacité, et permettrait également d'avoir, au niveau international, une perception par le JCUD d'un groupe de travail français unique et représentatif.
L'objectif serait donc, à terme, de rapprocher les deux groupes de travail et d'en créer un seul qui, comme c'est le cas au niveau international, serait reconnu par les deux associations AGHTM et SHF. Cela permettrait également de poursuivre plus facilement l'organisation de manifestations communes.
Eléments à prendre en compte Au-delà d'un accord sur l'objectif proposé, un certain nombre d'éléments doivent être pris en compte, relatifs aux modalités de fonctionnement des deux groupes de travail :
- le groupe SHF, ces dernières années (voir note de présentation du groupe SHF), a surtout travaillé pour l'organisation de conférences scientifiques et techniques. Il est composé d'un petit noyau dur de quelques personnes, co-animateurs du groupe de travail, qui est largement ouvert à d'autres membres lors de chaque conférence afin d'en constituer le comité scientifique. Le groupe est donc, en quelque sorte, à géométrie variable. Chaque manifestation est organisée sur la base d'appels à communication, généralement à partir de résumés sélectionnés par le comité scientifique. En plus des actes du colloque distribués aux participants, une version révisée des textes (en totalité, ou le plus souvent après une deuxième sélection) est publiée dans la Houille Blanche, revue de la SHF. L'orientation générale est relativement scientifique et technique, bien que l'aspect diffusion des connaissances vers les praticiens (bureaux d'études publics et privés, collectivités territoriales, maître d'œuvre, etc.) ait constitué un objectif important dès la création du groupe de travail.
- le groupe AGHTM (voir note de présentation du groupe AGHTM) travaille avec un nombre de membres permanents plus élevé, avec pour objectif principal la diffusion des informations et des connaissances techniques à destination des praticiens (bureaux d'études publics et privés, collectivités territoriales, maître d'œuvre, etc.), notamment par la préparation d'articles publiés dans TSM, revue de l'AGHTM. L'aspect scientifique est moins prégnant que dans le cas du groupe de travail SHF. Néanmoins, de nombreux chercheurs, également impliqués dans les activités du groupe SHF, contribuent de manière significative à la rédaction des articles afin de faire connaître leurs résultats et d'en assurer la diffusion vers les praticiens. La sortie d'un numéro spécial ou d'une série d'articles dans TSM est souvent l'occasion d'organiser une conférence ou une journée technique. Dans ce cas, il n'y a généralement pas d'appel à papiers : ce sont les membres du groupe et les auteurs des articles qui présentent leur travaux lors de la conférence. Pendant la période d'inactivité du groupe Pluvial AGHTM (de 1996 à 2002), les relations avec la SHF ont été assurées au niveau de la commission Assainissement AGHTM, au sein de laquelle plusieurs membres avaient été actifs au sein du groupe Pluvial.
Bien évidemment, les éléments ci-dessus sont généraux et n'excluent pas d'autres modalités de travail pour chacun des deux groupes (par exemple, participation des groupes de travail aux Journées de l'Hydraulique dans le cas de la SHF, aux Congrès Annuels dans le cas de l'AGHTM).
Il existe donc bien des différences et des complémentarités entre les deux groupes. Dans les deux cas, l'objectif est de promouvoir la diffusion des connaissances et leur transfert et leur diffusion, autant que possible, vers les praticiens.
Autres pistes de réflexion Dans l'hypothèse d'un groupe de travail commun AGHTM-SHF, il serait également opportun de promouvoir les échanges et les collaborations, au niveau national, entre les chercheurs en hydrologie urbaine, qui ne disposent pas en France, contrairement à d'autres pays, d'un groupe de travail national permanent, indépendamment des programmes de recherche des uns et des autres, qui permette des échanges réguliers. Une piste de travail possible serait l'organisation, par exemple, d'une journée annuelle des thésards en hydrologie urbain au niveau français, afin de promouvoir les échanges d'informations et d'idées.
Une autre piste serait d'utiliser ce groupe de travail national pour faciliter les échanges entre les différentes structures du type " observatoires " en hydrologie urbaine au niveau français.
Des sous-groupes de travail pourraient être mis en place sous l'égide de ce groupe national hydrologie urbaine AGHTM/SHF, afin que différentes pistes de réflexion puissent être traitées de manière plus spécifique et plus approfondie.
Par le biais de comptes-rendus communs et diffusés à tous, l'information circulerait de manière plus large. Un tel groupe unique permettrait également de participer à une meilleure organisation de l'hydrologie urbaine au niveau français. | |
| |  Note de travail du 17 mars 2003 par M. Ahyerre | 1. Objectifs du rapprochement
Les objectifs de rapprochement des deux groupes de travail existants sont les suivants :
- Disposer d'un lieu commun de travail et d'échange afin de permettre une circulation plus rapide de l'information et un regroupement des efforts,
- Permettre une augmentation de la production d'articles scientifiques et techniques dans les deux revues TSM et La Houille Blanche en évitant de multiplier les réunions pour les mêmes personnes actives dans le domaine,
- Elaborer des manifestations (journées techniques, colloques) communes comme l'ont été la majorité des manifestations par le passé en collaborant dès la conception,
- Parler d'une seule et même voix à l'échelon international (IWA/IAHR) avec le Joint Committee on Urban Drainage de l'IWA/IAHR.
Le rapprochement présente donc de nombreux avantages. Cependant, les modalités de rapprochement doivent tenir compte des spécificités des deux groupes, en particulier en ce qui concerne leurs thématiques de travail et leurs relations avec leurs associations respectives.
Le groupe "Hydrologie Urbaine" de la SHF qui contribue à l'émergence et à la diffusion de la discipline scientifique "hydrologie urbaine" est par exemple un groupe dont les membres permanents sont au nombre de 6 et dont l'activité principale consiste à organiser des journées techniques ou des conférences en fonction des sujets traités. Pour cela, le groupe de travail s'agrandit, sous forme de comité scientifique et/ou d'organisation des conférences, en fonction des sujets traités ; il est donc à géométrie variable.
Le groupe "Pluvial" de l'AGHTM est un groupe très pluriel composé d'une vingtaine de membres (représentants de bureaux d'étude, prescripteurs, entreprises délégataires, chercheurs…). Il a vocation à participer à la diffusion de l'information technique et à produire régulièrement des articles pour la revue TSM et pour le colloque annuel de l'AGHTM. Par ailleurs, il a joué un rôle important dans la transcription de textes réglementaires.
Un rapprochement des deux groupes ne doit donc pas limiter ou contrarier les attentes que peuvent avoir les associations vis à vis de leurs groupes de travail respectifs, mais doit au contraire leur apporter des compléments en vue d'un bénéfice mutuel. Le mode de rapprochement des deux groupes doit aussi permettre de profiter des synergies et d'augmenter leur niveau global de production.
2. Proposition de mode de rapprochement des deux groupes
Les deux groupes de travail pourraient convenir que leurs réunions seront communes.
La fréquence de réunion pourrait être augmentée par rapport à la fréquence des réunions du groupe "Pluvial" et passer à un rythme bimestriel. La réunion se déroulerait de 10h30 à 16h. La matinée serait consacrée aux échanges d'informations, questions d'actualités, présentations de résultats des travaux et définition des nouvelles actions à entreprendre. L'après-midi plusieurs réunions en comités plus restreints et de taille variable auraient lieu sur des thèmes spécifiques, afin de faire avancer le travail en bénéficiant au mieux de la présence des participants. Il est en effet plus pratique de faire avancer les travaux en petits groupes. Ces réunions permettraient de se pencher soit sur des travaux communs aux deux associations, soit sur des travaux spécifiques à l'une ou à l'autre.
Pour le compte rendu de la réunion du matin, chacun des intervenants serait invité à rédiger dix lignes environ qui seraient ensuite disposées dans un espace dédié sur les sites internet de l'AGHTM et de la SHF et constitueraient un bulletin d'actualité de l'hydrologie urbaine et de l'assainissement pluvial, à l'image du bulletin qui a été publié, dans le passé, deux fois par an par le groupe de travail de la SHF. Ces informations permettraient également, en les regroupant, de produire un rapport d'activités global français pour les bulletins d'information semestriels du Joint Committee on Urban Drainage (JCUD). Les réunions communes seraient également le lieu privilégié de diffusion des informations internationales au niveau français (transmission des infos du JCUD, de la Newsletter, informations sur les activités des groupes de travail internationaux, etc.).
Les réunions thématiques de l'après-midi doivent être définies par les membres des groupes de travail. Elles seront organisées à partir des thèmes déjà recensés dans le groupe "Pluvial" de l'AGHTM et par les projets du groupe SHF. Parmi les thèmes existants, une première action commune en 2003 pourrait être l'organisation de la journée technique sur la décantation dont l'objectif est de faire une synthèse sur les outils disponibles pour mieux concevoir et gérer les ouvrages de décantation. Un autre projet commun pour 2005 pourrait être l'organisation d'une conférence sur la modélisation des flux polluants par temps de pluie.
De nouvelles actions pourraient être envisagées, comme l'organisation de rencontres périodiques des doctorants travaillant en hydrologie urbaine en France.
Les réunions communes pourraient se passer alternativement aux sièges de l'AGHTM et de la SHF sur la base d'un ordre du jour préparé en commun et seront animées par les animateurs des groupes de travail de chaque association. | |
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| Dernière mise à jour : lundi 16 octobre 2017 |
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